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Par assopagala le 16 Juillet 2015 à 12:43
La saison des pluies se prolongeant , la région de Pagala est sous le coup d'une vague intense de cas de paludisme adulte mais également infantile. On nous a signalé plusieurs enfants décédés et de très nombreux cas de paludisme grave qui laisseront des séquelles.
Heureusement les orphelins de Pagala sont moins touchés et aucun décès n'est survenu . Mais on ne peut se réjouir de la chance qu'ont les orphelins d'être privilégiés de part les nombreux aménagements que l'asso a réalisés pour eux car de l'autre côté du mur de l'orphelinat des enfants souffrent et meurent.
Pour ceux qui ne connaissent pas encore bien ce fléau, c'est le moustique femelle apelée anophèle qui vient piquer les humains la nuit tombée pour se nourrir. Ce faisant, elle dissémine d'un homme à l'autre un parasite appelé plasmodium . C'est lui qui va se multiplier dans le corps de la victime pour donner la maladie appelée Paludisme. Il va détruire les globules rouges et infester différents organes. Le traitement repose sur des médicaments contre le psalmodium administrés par voie buccale ou en injectable, mais aussi sur une transfusion chez les patients très anémiés, et notamment les bébés et petits enfants.
Les décès lors d'une crise de Paludisme sont dus à un retard ou a un défaut de soins. Le retard de soin est souvent du à l'éloignement des familles en brousse ou à la prise en charge initiale du malade part un tradipraticien (traduisez guérisseur hélas souvent charlatan). Le défaut de soins est souvent du à un manque de moyens financiers, les médicaments n'étant pas gratuits même en dispensaire. Un autre facteur intervient actuellement : le Ramadan interdit aux musulmans de donner leur sang: moins de donneurs + épidémie+ deficit des stocks de sang= situation de crise.
Le bureau de l'Association Soutien Orphelinat Pagala a décidé d'allouer une partie des dons que vous avez fait cette année à une caisse de solidarité pour les plus démunis de Pagala. La gestion de cette caisse est sous la responsabilité de Pascal Dokou, assistant médical, en qui nous avons entière confiance tant pour la régularité des comptes que pour le choix des ayant droits.
Nous souhaitions vous informer qu'une partie de vos dons destinés aux orphelins avait ainsi été "détournée" pour une bonne cause.
a rainy season extending the Pagala region is under the influence of an intense wave of cases of adult child but also malaria. It was reported several dead children and countless cases of severe malaria that will leave sequelae. Fortunately Pagala orphans are less affected and no deaths occurred. But we can rejoice in the opportunity orphans that have to be privileged to share the many amenities that asso has done for them because the other side of the orphanage children suffer and die wall. For those not yet familiar with this scourge, it is the female Anopheles mosquito that comes apelée sting humans dusk to feed. In doing so it spreads from one man to another called plasmodium parasite. It is he who will multiply in the body of the victim to give the disease called malaria. It will destroy red blood cells and infect various organs. Treatment is based on drugs against psalmodium administered orally or by injection, but also on a very transfusion in anemic patients, especially babies and small children. The deaths during a crisis Malaria is caused by a delay or neglect. The care is often delayed due to the remoteness of the families in the bush or the initial management of the patient by a traditional practitioner (alas often translate healer charlatan). The neglect is often due to a lack of funds, medicines are not even free clinic. Another factor is currently active: Ramadan Muslims are forbidden to donate blood: fewer donors epidemic + + deficiency of blood supply = crisis. The office of the Association Orphanage Support Pagala decided to allocate a portion of the donations you made this year to a solidarity fund for the poorest of Pagala. The management of this fund is the responsibility of Pascal Doku, medical assistant, in whom we have complete confidence as to the regularity of the accounts for the choice of having rights. We wanted to inform you that some of your donations for orphans had been "diverted" for a good cause.
3 commentaires -
Par assopagala le 16 Juin 2015 à 17:41
Ce séjour aura permis aux deux membres de l'association de rencontrer quelques autorités locales dont le Directeur régional de la santé, le directeur préfectoral de la santé et surtout Mr le Préfet de la région de Blitta, dont dépend la ville de Pagala.
L'occasion de trinquer avec son excellance le préfet (au centre) à la santé de notre association très fortement appréciée pour son action au profit des populations dans la région.
Autant de contacts qui faciliteront nos démarches ultérieures et la venue de quelques bénévoles intéressés par une expérience de terrain en médical ou autres activités solidaires.
Cette visite à Blitta ( 20 kms au nord de Pagala) nous aura permis de longer la voie de chemin de fer historique, abandonnée depuis 13 ans .
Depuis sa construction en début du 20ème siècle , elle permettait d'acheminer tout ce qui venait du sud et de la mer jusqu'à cette immense gare de Blitta où les marchandises passaient sur des camions pour partir vers le nord, le Burkina Faso, le Niger, le Mali.
Un dernier coup de balais dans notre chambre...et nous quittons Pagala jusqu'au prochain passage, probablement en Septembre 2015.
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Par assopagala le 16 Juin 2015 à 14:14
Trois missions nous attendaient à l'hôpital St Luc.
Le bilan de l'installation électrique actuelle était demandé par l'ONG "Electriciens sans frontières" afin d'en programmer l'éventuelle rénovation.
Bernard a pu ainsi découvrir une installation résultant de bricolages successifs pas toujours académiques!
Du 220V à l'entrée..mais moins de 100V en fin de ligne!
Des fils sans cuivre: pure ferraille chinoise qui chauffe et pompe l'énergie électrique
...sans commentaires...
Travailler dans un hôpital où les baisses de tension et les coupures se succèdent à longueur de journée relève d'une autre époque, et le matériel électrique voire électronique n'apprécie guère ce rythme. Quand au personnel de santé, il s'adapte, et les patients suivent!
Le bilan de l'ambulance a été réalisé sur place par Bernard assisté de Désiré l'ambulancier et de Pascal, l'omnipraticien de St Luc.
Ils ont apprécié l'aide à distance de Jacky de Marnaz qui via internet suivait en direct l'exploration et envoyait schémas, fiches techniques et bidouilles d'ancien mécano PL.
Le verdict est moins grave que prévu : moteur ok mais soucis alimentation en GO Des indications précises ont été laissées au mécano local afin qu'il remette tout cela en état.
Aux dernières nouvelles, ELLE a démarré, toussé très noir, ronronné un moment avant de caler à nouveau: nous avons quitter Pagala en laissant les bricoleurs africains faire le reste car il ne s'agit plus que de maintenance .
Aux TOUTE dernières nouvelles, ELLE a fait 30kms sur route grâce à la bidouille de Jacky de Marnaz ( un bidon de gaz oil directement branché sur le moteur sans passer par la pompe ni le filtre...) Dieu est grand ! (expression très Togolaise saluant toutes les bonnes choses) , mais le mécano aussi!
On peut oublier le lourd devis de réparation présenté par un garagiste local plus ou moins bien intentionné qui proposait tout bonnement...l 'échange standard du moteur!!
Côté médical le doc de l'asso s'est vu confié une nouvelle consultation orientée dans sa spécialité
2€50 la consultation, moitié pour l'hôpital, moitié pour l'asso
l'hôpital St Luc vient d'embaucher le Dr Antoine médecin généraliste plein temps
Le dynamisme de l'équipe médicale est renforcé par l'aide matérielle fournie par notre asso soutenue par Nathalie des laboratoires Biocimes (Chamonix)
Lutte contre le paludisme et néonatalogie restent les deux pôles d'activité principaux
Pascal à l'échographie : dans 7 mois, un nouveau petit Togolais sur terre !
Débriefing médical du soir autour d'une bière fraiche
Richard (labo) Pascal, Reine (sage femme), notre doc, Antoine l'autre doc.
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Par assopagala le 16 Juin 2015 à 12:20
Déception à notre arrivée puisque les travaux de clôture commandés et prépayés en mars n'ont toujours pas été exécutés. Mais c'est l'Afrique et nous devons nous mettre au diapason: le timing est une notion inconnue sous ces latitudes!!!
Nous retrouvons donc avec le sourire (un peu crispé quand même), notre maçon (à droite) et son ouvrier pour une mise au point.
Dans l'heure qui suit ils sont à pied d'oeuvre. D'abord retrouver les bornes car de son côté la végétation n'a pas attendu le maçon!
préparation des trous pour les poteaux
achat et découpe des piquets métalliques en ville
coffrage et coulage des poteaux en pleine terre (si si ... c'est possible!)
et le démoulage réserve des surprises "artistiques"
peinture antirouille
alignement au cordeau local...et mise en place du fil de fer galvanisé
OUF aurait pu t'on dire...
HÉLAS !
un troupeau de zébus et son gardien "Peuhl" ont voulu tester la résistance de l'édifice
Résultat: deux poteaux a terre et le fil de fer en vadrouille!
Ce constat a ét fait par Pascal Dokou, assistant médical à St Luc, mais désormais notre correspondant de l'association sur place qui nous a envoyé les photos.
Nous lui déléguons tous pouvoirs pour tenter de régler ces problèmes de voisinage; il faut savoir que les conflits entre cultivateurs et éleveurs Peuhls sont légions en Afrique, et même parfois sources de règlements de comptes sanglants!
Le devenir de ce terrain reste inchangé: culture et élevage au profit de l'orphelinat sur 3000 m2 ; construction d'un bâtiment pour logement des grands enfants et centre d'apprentissage sur les 600 m2 restants .
Il nous faudra une patience "africaine " pour faire aboutir ces projets, d'autant que le premier devis pour le bâtiment avoisine les 40 000,00€ !
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Par assopagala le 14 Juin 2015 à 20:22
Fin Mai, après les inondations et le vacarme de Lomé, nous retrouvons avec bonheur le calme de Pagala.
Au Togo, c'est l'époque des mangues
Les enfants s'appliquent à cueillir celles du parc de l'orphelinat.
Technique: un "gauleur" et trois "récepteurs"
et gare à celui qui rate le fruit et le laisse s'exploser sur le sol !
C'est l'occasion pour les enfants de se régaler avec les ananas juteux que nous leur avons ramenés du sud du pays.
Mains poisseuses garanties mais un régal de sucre et de vitamines
En route nous avons fait le plein d'ignames, ces tubercules qui sont, avec le riz et le maïs, une des base de la nourriture locale
Corvée de balayage tous les matins, les violents orages de la nuit mettant à mal les feuillages du parc.
Chacun s'en accommode, avec le sourire comme pour Marthe...
à moitié endormi, comme pour Chantal...
un peu "tire au flanc" pour les plus petits!
Trop de dégâts sur les vélos: rayons, câbles, et autres pédaliers n'ont pas résisté à la fougue des grands.
Nous décidons de faire appel au mécano local. Ravi de cette aubaine, il mettra tout de même un jour pour remettre le tout en état de marche.
Soir d'orage et invasion de fourmis volantes : un peu effrayant pour nous,
Mais réjouissant pour les enfants qui les ramasseront...pour les déguster grillées le lendemain...nous n'avons pas gouté !
Géométrie et algèbre de plus en plus corsées pour les 5 èmes, ce qui oblige Pierre et Véronique à s'isoler du brouhaha du reste de la troupe pour faire leurs exercices.
Sylvie préfère aider tata Clémentine aux fourneaux
pour les petits, c'est toujours la fête avec nous.
une version locale du jeux de mains...
jeux de coquins: trouvez l'intrus !
en tous cas des orphelins heureux!
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